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parcourt depuis vingt ans salles et scènes diverses, guitare à la main. Chantant , la paix, la fraternité, l’exil, la liberté et l’espoir : sa musique est faite de partage et de fraternité.
Né dans un village de Kabylie, en Algérie, Akli D. a grandi dans un quartier à la brésilienne, entre musique et foot. Bercé très jeune par les chants spirituels de sa mère, influencé par ses frères – l’un harmoniciste, l’autre guitariste, il se produit pour la première fois sur scène à 13 ans, lors d’un concert de lycée. C’est le déclic : la musique est sa vocation, sa guitare sera son passeport pour aller à la découverte du monde. Pour fuir la répression du « printemps berbère », qui fait de nombreuses victimes et contraint nombre de ses témoins et acteurs à l’exil, il arrive en France dans les années 80. Sans un sou en poche, quelques adresses de compatriotes, conscient des difficultés qui l’attendent, mais bien décidé à faire sa place. Il commence par jouer dans le métro parisien et dans la rue, où le badaud découvre sa musique, inclassable. Inspiré par les sons reggae de Bob Marley, le folk de Bob Dylan, le Châabi d’Hasnaoui, Slimane Azem et Djamel Allam, les tonalités africaines de Femi Kuti et le rock de Neil Young, Akli D., interprète mixe toutes ces influences pour en faire un cocktail particulier, original et envoûtant. Au gré des saisons, l’artiste part vers d’autres horizons : Cuba, Afrique du Sud, Irlande, Espagne… autant de destinations qui enrichissent sa musique et colorent ses compositions, en plus des sons berbères de son enfance. De Paris à San Francisco en passant par les déserts maliens et les montagnes kabyles, Akli D. se fait une place bien à lui au sein de la world music, faisant fi des frontières entre les genres.
À un premier album, Anefas Trankil (AL SUR 1999) succède un deuxième, Ma Yela
(BECAUSE 2006), produit par Manu Chao, puis un troisième, Paris – Hollywood (Rue BLEUE 2011) ; ils font d’Akli D. un artiste reconnu au fil de ses albums ses chansons, Barman, Anefas trankil, c’est facile … se sont profondément inscrites dans le patrimoine de la musique kabyle. Il se produit au sein des plus grands festivals d’Europe et du monde : Paléo festival (Suisse), Fête de l’Huma, Nuits d’Afrique (Montréal), London Jazz Festival, Womex, WOMAD, il est également programmé dans les grandes salles françaises : Olympia, Zénith, Bataclan. Ses talents d’auteur-compositeur-interprète lui permettent de collaborer, en studio ou sur scène, avec des artistes de renom : Manu Chao, les Ogres de Barback, Magyd Cherfi, Steeve Hillage, les musiciens de Van Morrison, Billy Cobham…
C’est sur scène qu’il faut voir ce véritable show man ! Là, devant son public, Akli D. fait de ses concerts des instants de partage uniques : énergie, émotion, générosité…
AKLI D. un artiste engagé, généreux et authentique :
Artiste engagé et défenseur infatigable de la culture berbère, sa culture, il témoignage des difficultés du peuple amazigh à l’ONU (NEW YORK SEPTEMBRE 2014), lors d’un colloque sur les peuples autochtones ou au sein d’universités. Pour la jeune génération, Akli D est un véritable exemple et transmet l’espoir, car il est autant que possible sur le terrain. Il est plus que jamais une source d’inspiration pour la jeune génération, qui reprend ses chansons. Humaniste, il prête volontiers sa voix pour défendre les causes universelles qui lui tiennent à cœur : sa culture, les droits humains, le droit au logement – sa première action se fera main dans la main avec l’abbé Pierre.
Dans son nouvel album à venir (2022), dont le nouveau single « YES PAPA » sorti en janvier 2020 a été un succès, AKLI D., fusionne avec toujours autant de talent les sonorités berbères, afro-beat, Latino, Rock et Reggae.